Cette semaine fut essentiellement consacrée à Tokyo et à notre arrivée aux Fidji… Difficile de trouver plus contrasté, que ce soit au niveau de l’ambiance, de l’hygiène, de la décontraction, de l’état des routes, de l’achalandage des magasins. Et même au niveau du climat : même si nous sommes heureux d’échapper à la canicule japonaise, voilà que nous avons froid la nuit avec 18 degrés 🙂
Nous avons séjourné dans deux quartiers différents de la capitale japonaise. C’était une bonne idée pour profiter d’environnements différents, en rayonnant un maximum à pied autour de nos hôtels sans perdre de temps dans les transports.
Les deux premières nuits nous logions à Asakusa, ancien quartier marchand, là où l’on trouve le Senso-ji, le temple bouddhiste le plus visité de Tokyo. Nous nous y sommes promenés après diner, au milieu des badauds et des pèlerins. Au retour vers notre hôtel, à quelques minutes à pied, de boutiques d’artisanat étaient encore ouvertes, et celles dont les devantures étaient closes étaient illustrées par de très jolis dessins, rajoutant du charme à l’endroit.
Nous ne manquons jamais l’occasion de faire un petit tour en bateau quand l’occasion se présente : ce que nous avons fait pendant 1h30 sur la rivière Sumida. C’était une manière sympa de découvrir quelques parties de la ville sans nous fatiguer.
Nous ne sommes pas allés visiter la Tokyo Sky Tree, nouveau symbole de la ville, d’où l’on peut embrasser la mégalopole du regard, mais elle apparait sur plusieurs de nos photos – avec la pagode du Senso-ji, contraste à l’image de Tokyo entre le passé et l’avenir – ou avec la tour Asahi, surplombée de ce qui est supposé être de la mousse de bière. Ce design de Stark ne nous a pas paru bien heureux… et d’ailleurs les habitants la surnomme « l’étron d’or »…. C’est tout dire !
La deuxième partie de notre séjour s’est déroulée dans le chic quartier de Ginza. Nous avions plus l’impression d’être à la Madeleine qu’à l’autre bout du monde. La réputation de l’attrait de la Haute Couture sur les japonais n’est pas un mythe. On a vu des filles quasi hystériques en passant devant l’une des nombreuses boutiques Vuitton et les buildings sont vraiment des bijoux d’architecture.
Nous étions à une dizaine de minutes à pied de Tsukuji, le plus grand marché aux poissons du monde. Les célèbres enchères au thon sont désormais fermées au public, sauf aux groupes de scolaires – ce qui nous a évité de nous lever à 4h du matin… L’accès est donc possible à partir de 10h et les quelques étals ouverts au public pourraient laisser sur sa faim (ah ah) mais on y voit tellement de coquillages, poissons ou mollusques inconnus que l’on en prend plein les yeux…
Nous avons notamment vu des moules géantes (genre 50 cm de long !) et des tas de coquillages biscornus. Il est interdit d’y prendre des photos, sauf lors de la découpe d’un thon sur un stand. Un des meilleurs repas de notre voyage au Japon (et vous savez que l’on s’est régalé partout) : quelques sushis ultra frais et pour chacun une huitre (énorme et savoureuse) sur le toit du marché : des tables et parasols sont aménagés comme une aire de pique-nique et l’on déguste ce que l’on a acheté en bas… Un très beau souvenir. A noter pour les futurs voyageurs : le marché déménage courant octobre et les conditions de visite ne sont pas encore connus.
Nous avons passé pas mal de temps à chercher des cadeaux à renvoyer par la poste et nous sommes plutôt contents de ce que nous avons trouvé… un peu moins du prix du colis (80€ pour 4kg !). Nous avons du mal nous comprendre avec la postière puisque nous avions demandé un acheminement long (qui devait être de 2 mois)… et le colis est finalement arrivé hier… au moins on comprend mieux que le prix n’était pas un tarif réduit 🙂
Pour finir en beauté notre séjour au Japon et célébrer 5 semaines de délices culinaires chaque jour renouvelé, nous sommes allés diner à l’Atelier de Joël Robuchon. C’était absolument parfait… En outre, nous avons le plaisir de discuter avec un français, assistant manager du restaurant, qui vit depuis 6 ans dans ce pays. C’était notre deuxième conversation avec un compatriote sur tout notre séjour !
Le lendemain nous avons quitté l’hôtel en fin de matinée pour nous rendre à l’aéroport par Access Narita, un bus à 1000 yen seulement par personne (soit environ 8€). Certes le temps de trajet (2h) est un peu plus long que par train mais il est aussi 5 ou 6 fois moins cher et du temps nous en avions puisque notre vol ne partait que dans la soirée. Comme tous les aéroports japonais que l’on a visités, Narita propose un wifi gratuit (ce qui nous a permis de télécharger quelques séries sur Netflix) mais aussi des espaces de repos confortables, une grande variété de restaurants et de boutiques de souvenirs où nous avons pu dépenser nos derniers yens.
A la base, nous n’étions pas forcément très enthousiastes à l’idée de passer du temps à Tokyo, mégalopole qui nous semblait immense, agitée, compliquée… finalement nous avons aussi aimé Tokyo, comme tout le reste de ce que nous avons vécu au Japon. Il nous reste encore beaucoup de choses à voir ou à visiter… quand on pense que l’on n’a même pas vu le Mont Fuji ! Il faut dire qu’un typhon (encore) était annoncé au début de notre séjour à Tokyo et nous avons donc réorganisé notre programme en conséquence… mais la trajectoire a finalement dévié et nous avons juste eu quelques rafales de vents…
Nous parlerons de la fin de la semaine et de notre arrivée à Nadi dans un « spécial Fidji ».
42 kilomètres à pied cette semaine… bonne moyenne, toujours sous 37 ou 38 degrés.
Hotel Red Planet : dans le quartier d’Asakusa, très bien situé à proximité de la gare et du Senso-ji, avec plein de magasins et restaus autour. Petite chambre, fonctionnelle. On a aimé la buanderie au dernier étage où nous avons pu nous mettre à jour dans nos lessives… et la porte d’ascenseur avec deux mains qui se joignent.
Hotel Gracery Ginza : dans le quartier chic des grands couturiers, avec des grands centres commerciaux, des stations de métro et le marché aux poissons. Très calme et bien équipé. Nous avons juste regretté la faiblesse du Wii : déjà parce que nous n’avions jamais eu aussi lent au Japon, et surtout parce que nous avions beaucoup de choses à faire sur internet avant de partir pour les Fidji.
Ce qui nous a beaucoup plu
Philippe : tous les repas et notamment le restaurant gastro, la croisière, les promenades en ville, le marché aux poissons…
Marie: le diner chez Robuchon, le déjeuner sur le pouce (et le toit) au marché aux poissons, le Din Tai Fung (notre 4ème restaurant en deux mois dans cette chaine taiwanaise que l’on adore)
Ce qui nous a beaucoup moins plu
Philippe : toujours la canicule
Marie : les difficultés de connection wifi au Gracery à Tokyo, le prix du colis à la poste.
Nous avons été étonnés par
Philippe : la fluidité dans les transports en commun ou dans la circulation alors que c’est la plus grand mégalopole du monde.
Marie : faire autant de magasin avant de trouver nos « happy coats » (kimono d’été court).
Ci-dessous, un petit résumé de notre semaine dans « une minute… à Tokyo ».