Nous avons adoré notre séjour à Kobé, cette grande cité portuaire, très agréable à parcourir. Détruite par un tremblement de terre en 1995, elle a su rapidement se relever et se développer. Ville de commerce et d’échanges, on trouve un Chinatown – la petite Nankin – qu’il fait bon (et sent bon !) traverser, des quartiers plus européens qu’ailleurs au Japon avec beaucoup de boutiques aux noms français, des clubs de jazz et de délicieux restaurants… et bien-sûr le fameux boeuf de Kobé.
Nous avons donc déambulé dans Chinatown, bu une margarita pour le 14 juillet en écoutant du jazz, mangé un steak avec tout un cérémonial, fait une petite croisière dans le port pour échapper à la chaleur étouffante (38 degrés)… mais Kobé nous a aussi offert des surprises, notamment une magnifique journée dans le « jardin des herbes » Nunobiki.
On arrive par téléphérique en haut d’une montagne qui surplombe la ville et il s’agit ensuite de redescendre en traversant 12 jardins, tous différents. De la roseraie aux champs de lys, en passant par un musée des parfums, une serre tropicale, un jardin des herbes, une « forêt » d’hortensias bleus (j’adore), un potager et même une salle de concert où nous avons assisté à une répétition de musique classique : tous nos sens étaient en émoi et ravis. Un peu partout des espaces sont aménagés pour se reposer… il y a même une prairie avec des dizaines de hamacs ! De jolies statues sont disposées au gré des allées, souvent représentant des enfants ou la maternité. Nous avons terminé notre promenade par un sentier ombragé jusqu’à une cascade de 43 mètres… il n’était malheureusement pas possible d’y barboter !
Kobé est une ville très accessible où nous avons croisé très peu de touristes et est idéalement située pour visiter Himeji ou Osaka, à moins de 30 minutes en train.